Je suis une grande curieuse et une touche à tout. J’ai donc un CV très atypique : éducatrice A2, institutrice maternelle, psychomotricienne, médecine de catastrophe et conseiller en prévention.

J’ai eu une carrière enrichissante, aussi bien positivement que négativement qui m’a amené jusqu’ici… à ma mission de vie.

Comme beaucoup de personnes actuellement, j’ai été touché de plein fouet par le burn-out. Pendant plus de 15 ans, j’ai été en stand-by 24h/24h 7/7 pour mes différents jobs… de nombreuses responsabilités m'imposant ce rythme de vie. Mon tempérament perfectionniste n’a fait qu’empirer la situation.

Le burn-out a commencé à se manifester à travers des messages que mon corps me renvoyait mais que je n’ai ni voulu voir ni entendre… Lors d’un évènement durant lequel j’assurais la sécurité du Dalai Lama, il est venu vers moi et m’a serré la main. L’après-midi, je ne savais plus marcher, une sciatique sévère est soudainement apparue. Je compris qu’il m’envoyait le message d’arrêter avant que cela ne devienne bien pire. Arrêt de plusieurs mois,, infiltration (qui m’a paralysée une journée !), rééducation en hydrothérapie et rééducation à l’école du dos avec des kinés et ergothérapeutes (une équipe géniale à l’hôpital Sainte Elisabeth).

Même si je n’étais pas complètement guérie, comme tout bon soldat, j’ai repris le travail à mi-temps (mais la charge de boulot restait la même ainsi que la pression et les conditions). Je suis retombée très vite dans l’engrenage… traiter mes mails dans le train, travailler en déjeunant, ne pas prendre de pause, ne plus prendre le temps de discuter avec les collègues, devenir très rapidement irritée et irritable… jusqu’au jour où en rentrant chez moi, j’ai eu ma première crise d’épilepsie. C’était la goutte d’eau qui m’a fait prendre conscience qu’il était temps d’arrêter et d’écouter mon corps !

Il aura fallu un an de repos à mon corps pour enfin obtenir un encéphalogramme parfait !